Dans notre irréprochable gouvernement, certains ministres, dont le premier, ont le bon goût d'aller se faire payer tout ou partie de leurs vacances par les pays émergents. Une fois c'est un spolié de Ben Ali qu'on vient soutenir en acceptant, de mauvaise grâce, son invitation à grimper dans son jet, une autre fois c'est un spolieur, bref, il y en a pour tous les goûts, même les mauvais. Mais ces petits bras pourraient faire mieux : se faire payer leurs vacances par les Haïtiens, par exemple, ou par les Sierra Leonais. Sauf que le chef des irréprochables s'est fâché ! Maintenant, le gouvernement passera ses vacances en France ! Merdeuuuu, la punition... reste plus que la Corse, l'île de Ré, la Réunion, Guadeloupe et Martinique, Tahiti, St Pierre et Miquelon... St Pierre et Miquelon? Non, déconne pas...
Le petit caractériel donneur de leçon qui, lui même en 2007, après son élection, se déplaçait en jet privé pour pour aller sur un yacht privé en rappelant qu'il était un élu du peuple, celui là même qui passait ses vacances aux frais de Bush ou d'un mafioso mexicain, a su parfaitement recadrer son staff ! Tout le monde au Cap Nègre, mais en France !
Avant, on se contentait de purger bébé, puis les choses se sont dégradées avec le bébé éprouvette, puis le bébé congelé et maintenant le bébé médicament. Je souhaite bonne chance à ses parents pour lui annoncer plus tard les raisons de sa venue au monde. Espérons qu'en plus, ils ne l'appellent pas Gélule. A quand le bébé pièces détachées, bon, né dans le tiers monde quand même, faut pas exagérer non plus, à qui l'on piquera un bras, un oeil, un rein, un poumon. Ah bon, ça existe déjà? Au fait, un bébé médicament, ça coûte combien? C'est remboursé combien par la sécu? Putainnnn, ça coûte un bras ! Bon, je vais attendre le bébé générique pour qu'on me greffe quelques neurones, et attention, qu'on n'essaie pas de me refiler un bébé placébo, j'en ai déjà fait plusieurs.
Bon, c'est tard, je suis fatigué, alors je laisse ma place à cette réjouissante nouvelle.
Deux détenus se prétendant les pères de la fille de Dati jugés le 11 mars.
Le procès de deux détenus de la centrale de Poissy (Yvelines), qui devaient être jugés lundi pour "outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique" pour avoir prétendu dans des courriers être les pères de la fille de Rachida Dati, a été renvoyé au 11 mars.
Alfredo Stranieri, 54 ans, et Germain Gaiffe, 43 ans, avaient adressé en septembre 2010 deux courriers à Rachida Dati auxquels ils avaient joint chacun une "déclaration de paternité" et exigeaient un droit de visite de l'enfant.
M. Gaiffe réclamait également à l'ancienne garde des Sceaux de lui transmettre un extrait d'acte de naissance de l'enfant pour ouvrir à son profit un livret A.
Mme Dati avait déposé plainte quelques jours après la réception de ces courriers.
Le procès, qui devait se tenir ce lundi au tribunal correctionnel de Versailles, a été renvoyé à la demande de l'avocat de M. Gaiffe, qui ne pouvait pas être présent.
Dans le box, M. Gaiffe portait une veste noire avec dans le dos l'inscription "Père de Zohra" en lettres dorées et sur la veste de M. Stranieri, condamné en 2004 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans, on pouvait lire "Escroc du siècle".
Demain sera parfait chante Jean-Louis Aubert à ses inconditionnels. Quant aux conditionnels, ils savent très bien que demain, c'est le futur, simple en principe, encore que pour certains, le futur sera sans doute très compliqué. Tenez, c'est comme le passé, et là, je parle du passé simple, tout le monde sait qu'il fut imparfait, ou alors, il faut aller dans un passé très, très antérieur pour trouver du plus-que-parfait, dans les années soixante ou mieux, à la Belle Époque. Je sais bien que tout ça est un peu subjonctif et que l'artiste à ses impératifs, pour la rime notamment. Mais enfin tout de même, si l'on pouvait pour le futur, trouver un inconditionnel plus-que-parfait, là je répondrais présent, oui, c'est décidé, là, je participe.
Domenach encore lui, le chroniqueur de Canal+, m'a fait bondir en estimant qu'il était normal que la France s'intéresse moins à l'Egypte qu'à la Tunisie, car il ne s'agirait pas d'un pays francophone. Pourtant, ce pays cosmopolite, visité pour le meilleur et pour le pire il y a plus de deux siècles par un Bonaparte qui n'était pas encore tout à fait Napoléon, garde dans sa langue contemporaine plus de trois mille mots français, dans un nombre considérables de domaines usuels. Ajoutons les innombrables inscriptions sur les murs de la ville d'Alexandrie et les enseignes de magasins les plus divers dans notre langue, ainsi que de nombreux noms de rue qui perdurent en français car l'Egyptien est très conservateur: à chaque fois que le nom d'une rue change, il garde néanmoins l'ancienne appellation, ce qui fait que chaque génération dispose de son nom de rue , l'ancien, en français, le récent en anglais et le nouveau en arabe(attention quand on prend le taxi). Ajoutons l'Université Senghor, Université francophone dont le siège est à Alexandrie. Ajoutons la douzaine d'écoles religieuses à Alexandrie (dont la prestigieuse école Saint Marc) et la trentaine au Caire qui ont formé toute l'élite égyptienne. Regardez les différents reportages à la télévision en ce moment et vous verrez le nombre d'Egyptiens cultivés qui maîtrisent parfaitement notre langue. Seulement voilà, la France s'en fout, ou dans le meilleur des cas ignore cette situation, oubliant que notre culture a fait jadis rêver l'Amérique latine, le Viet Nam ou, plus près de nous, la Roumanie. Voilà pourquoi ce sont les Etats Unis qui mènentle jeu actuellement en Tunisie ou en Egypte ! Voilà pourquoi les jeunes Roumains, les jeunes égyptiens apprennent l'anglais et non plus le français, voilà pourquoi nous ne représentons plus rien, qu'un nostalgique souvenir des plus anciens pour la grandeur passée d'une culture primordiale, pour des idéaux dépassés !
Avec MAM, la diplomatie française dépote. Vacances en Tunisie alors que la révolution est en marche, vol dans un jet privé qui passait par là entre Tunis et Tabarka. Attention, il ne s'agissait pas d'un pote à Ben Ali, non non, mais d'un spolié par les Trabelsi qui, nuance avait fait fortune sous Ben Ali et avait aidé au financement de sa campagne en 2004 ! Nuance. Et puis le vol n'a duré que 20 petites minutes et lui a évité un pénible voyage d'au moins deux heures. C'est vrai que c'est chiant la campagne tunisienne entre l'aéroport et le palace. On voit même des miséreux, des ploucs, des gueux, des bourricots, des baraques pas finies, pouah, c'est l'horreur. Bon, finalement, heureusement que le vol n'a duré que vingt minutes, sinon c'était la révolution en Algérie. De retour, elle propose à Ben Ali le savoir-faire français en matière de répression de gueux entrevus par le hublot. Puis elle va à Gaza, recevoir quelques godasses sur les siens de hublots, avant de filer chez Moubarak qu'elle aurait (d'après Domenach sur Canal+) félicité pour la démocratie qui régnait dans son Pays modèle. Elle a vraiment un don, MAM, pour ne pas savoir lire l'avenir ! C'est bien simple, on dirait Elisabeth Teissier.
Un bon dictateur, pour bien dicter, doit prendre d'élémentaires précautions : câliner l'armée, s'entourer d'une garde prétorienne ayant quelques droits sur les sujets, avoir quelques potes dictateurs, se faire décorer par Sarkozy, recevoir des ministres de l'intérieur de pays amis, posséder quelques résidences de vacances pour ses potes étrangers, faire croire que Dieu croit en lui à défaut de croire en Dieu, avoir une femme plus vénale que lui mais qui montre aux sujettes qu'avec des fesses potables tout le monde peut y arriver, ne pas dépasser les 100% lors des élections démocratiques contrôlées par l'ONU, donner une petite rétribution à ceux qui manifestent pour lui, et, si possible, passer pour la moins mauvaise des solutions aux yeux des américains. Moyennant quoi, c'est le jack pot, la mise en coupe réglée du pays, la famille et les associés aux commandes. Bien sûr, on aura muselé la presse, contrôlé la télévision, embastillé l'opposition et terrorisé les sujets, mais là, c'est le B-A BA !
Sauf que, comme partout, le métier a évolué en fonction des nouvelles technologies. Internet, Facebook (qui vient de se faire une gigantesque pub gratuite), les téléphones portables, les télés par satellite (Al Jazira est beaucoup moins bien tolérée que quand elle sert de tribune à Oussama !), mais aussi le Coin coin. A quoi les Tunisiens ont-ils vu un certain retour de la liberté? A la réapparition du "Canard Enchaîné" dans les kiosques de l'avenue Bourguiba... Quant à Ben Ali, il aura certainement droit à une impasse.
PS/ n'oubliez pas Monet ci-dessous ! Visite OBLIGATOIRE !
Fondée à l'initiative d'un clairvoyant stratège, à l'heure actuelle maître du Monde,qui s'en déclara d'ailleurs aussitôt Président,l'Union pour la Méditerranée comptait quelques piliers, dont son Vice-Président Moubarak et quelques alliés sûrs tels Ben Ali, Bouteflika ou encore le Prince des croyants, il n'y a que la foi qui sauve. Certes pas des piliers de bar, du moins officiellement, mais pas non plus des piliers de la sagesse. Mais voilà, notre stratège n'a pas la main verte, même en Lybie. Pour que les murailles du bel édifice s'écroulent, pas besoin de trompettes comme à Jericho, ni même de notre joueur de pipeau, mais d'un peuple courageux, marchant avec ses flûtes, pour conduire, comme à Hamelin, les rats hors de la Cité.
Force est de croire que le nain blanc mégalo, soucieux d'obtenir le soutien du péril jaune pour sa présidence du G 20, a voulu mettre ses petits pieds dans les grands plats. Certes, à l'époque du grand Charles (Carlos Magnus) le cortège se composait bien d'une vingtaine de déesses noires, mais c'était au temps des colonies. Franchement, tout ça pour un président au jet vain, autant pisser dans un violon !
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