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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 08:49
Quand j'étais gamin, j'habitais un village de trois cents habitants. Il y avait une école, une petite poste avec un facteur, un bistrot, une épicerie, un boulanger. Les camionnettes des "Docks" et du "Codec" passaient une fois par semaine tout comme celle du boucher. Chaque vendredi, un petit marché constituait un point de rencontre. Il y avait pas loin un médecin pour les cas graves et un curé pour les cas désespérés et même un garde-champêtre. Plusieurs trains s'arrêtaient chaque jour à la petite halte. Sur le canal où l'on pêchait poissons et écrevisses, passaient d'imposantes péniches. Les gens élevaient quelques poules et quelques lapins et cultivaient tous un lopin de terre et un peu de vigne, et, chose extraordinaire, ils se parlaient et se rendaient des services...
Puis vint le progrès. La réforme de l'Education Nationale précéda celle de la Poste, puis vint la réorganisation de la SNCF, les supermarchés, la rationalisation, les économies, le profit. Les jeunes partirent vers la ville où c'était mieux vu qu'il y avait tout, et les vieux séchèrent sur place. Les maisons en vente furent rachetées par des Anglais. Les pelouses remplacèrent les jardins. Aujourd'hui règne la modernité: on capte internet haut-débit, on a 20 chaînes de télévision, les gens restent chez eux. La levée du canal est devenue une voie verte et des bateaux de location remplacent les péniches. Les écrevisses ont disparu en raison de la pollution pourtant il y a le tout-à-l'égout. Et à par ça? ...... A par ça, il n'y a plus rien!
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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 08:11




Alors? Est-ce que NS Président y était? Tout le monde y était, alors pourquoi pas lui? A démonter le mur avec un pic le 9 novembre 1989! D'abord des piques, il est habitué d'en envoyer...Tenez, d'après des rumeurs concordantes, il paraîtrait que c'était lui qui, le 20 août 1940, à Mexico, a balancé un vachard coup de piolet à Trotsky! Et à çui qui m'dit qu'il était pas né, j'lui réponds qu'aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années! Et toc... Si si, même que le révolutionnaire a eu le temps de confier avant de mourir: "Dites aux camarades, je suis sûr que la IVème internationale vaincra..." Ben voui, regardez ce qui s'est passé en 68 en dépit des efforts de NS Président. Faut dire que dans les années 60, NS était déjà trop occupé avec la NASA: c'est tout de même lui qui a filmé le premier pas d'Amstrong sur la lune! Et pis NS n'aimait ni les communistes, ni les révolutionnaires, ni les russes et encore moins les bolchéviques communistes révolutionnaires russes, surtout lorsqu'ils poussaient les ouvriers français à faire grève (photo ci-dessus: NS avec ses amis des universités d'Assas et Nanterre à qui il apprend quelques chants  à l'intention des masses populaires).
Bon, on peut pas non plus tout lui mettre sur le dos non plus. Par exemple, la nommination de JS à l'EPAD, c'était pas lui! Il l'a dit lui même, c'était une erreur. D'ailleurs, ce jour là, il était trop occupé à chercher à savoir pourquoi PS n'avait pas eu sa subvention...
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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 12:41
Le quotidien "Le Bien Public" raconte qu'en 1966, le petit village allemand de Mödlareuth, 50 habitants, situé aux confins de la Bavière, se retrouva du jour au lendemain coupé en deux par le rideau de fer, comme la ville de Berlin elle-même. Le responsable de cette petite particularité, qui valut au hameau le sobriquet de "Little Berlin" était un joli ruisseau, le Tann,  qui traversait le village et séparait d'ailleurs comme il le fait encore  aujourd'hui, les régions de Bavière et de Thuringe. Les grandes puissances décidèrent  que la frontière passerait par là et les familles et amis séparés se retrouvèrent donc pour les uns en RFA administrés par l'OTAN et pour les autres en RDA, régis par la Pacte de Varsovie.
Le journal raconte l'histoire de deux frères, dont les fermes se trouvaient distantes de 80 mètres et qu'un mur de 3,30 mètres de haut sépara durant 23 ans, Max à l'ouest et Kurt à l'est! Ils n'avaient même pas le droit de s'adresser un signe de la main. Lorsque Kurt eut l'âge de la retraite, la RDA lui accorda  un bon de sortie exceptionnel pour qu'il puisse rendre visite à son frère. Il dut effectuer 80 kms pour franchir les 80 mètres entre les deux fermes....Lorsque le mur de Berlin s'écroula en 1989, les deux frères durent attendre encore un mois avant que les autorités décident de faire une brèche dans le mur du village. Kurt et Max avaient dans les quatre-vingts ans bien sonnés quand ils purent enfin tomber dans les bras l'un de l'autre.
En lisant cette aventure, j'imagine  Kurt  découvrant ébahi qu'à 80 mètres de sa ferme régnaient la libre entreprise, la société de consommation et l'individualisme, pendant que Max devait convenir que les allemands de l'est avaient quand même l'eau et la télé en dépit des affres de la bureaucratie, que la pesanteur et la sclérose de l'administration engendraient certes une absence d'initiative généralisée, mais que malgré le caractère inquisitorial de l'Etat et de sa police, une profonde solidarité avait uni les gens, ce qui n'était pas le cas à l'ouest.
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 10:52
Quand les recettes baissent et que les dépensent augmentent, le déficit se creuse. Certes, on pourrait travailler plus pour gagner plus, pour peu qu'il y ait du boulot. Mais, du boulot, y en n'a pas! Bon, il ne reste plus qu'à aller emprunter chez Cofidis ou Cetelem, histoire de repousser le problème ou vendre les bijoux de famille si y en a.
C'est un peu ce plan là que nous joue l'Etat en doublant, en un an, le déficit budgétaire qui passe de 56 milliards à 126, le chiffre de 141 étant espéré comme cadeau de Noël. Vu comme ça, ça ne dit pas grand chose, ça fait des sous, c'est sûr, mais bon. Mais bon, c'est quand même notre trou à nous, et, un jour ou l'autre, ça sera à nous de le reboucher à moins que l'Etat ne gagne à l'euromillion.
C'est pourquoi un braintrust, après un brainstorming a eu cette idée géniale de faire un emprunt, c'est à dire de vous proposer de jeter un peu de vos sous dans le trou afin de le boucher un peu, car même avec 50 milliards, on ne sortira pas la tête du trou. Mais franchement, vous prêteriez, vous, du fric à quelqu'un qui le jette par la fenêtre?
On nous dit que ce trou a été creusé par le plan de relance, vous savez, celui qui fait un peu plus de chômeurs chaque jour et qui fait resplendir les banquiers et les traders, ceux-là même qui ne veulent pas vous prêter des sous. Peut-être que l'Etat, au lieu de guigner nos petites économies, pourrait leur emprunter à eux, au même taux que celui auquel ils furent renfloués? Je rigole...J'vais vous dire un truc, j'me demande si le fourgon de Lyon n'aurait pas été piqué par un petit nerveux bourré de tics....ça ferait toujours 10 millions de moins à trouver. Et si tous le gouvernement voulait bien acheter aujourd'hui son petit ticket à l'euromillion, avec un peu de chance, ça ferait 100 millions supplémentaires. Après tout, n'est-ce pas comme ça que beaucoup de français espèrent s'en sortir...?
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 07:22

SMS

 Mouloud trouve sa prof d'anglais tout à fait à son goût, aussi lui envoie-t-il ce sms :

 - Douillou sink itiz envisageable crak crak wiziou zisse ivening ?
Scandalisée, la prof répond : 
 - Never ! 
Alors Mouloud, tout en joie, lui renvoie : 
 - Splendid, dizon never, never edmi!


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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 08:04
Quand l'orchestre joue faux, c'est que les musiciens sont mauvais, mais quand les musiciens ne jouent pas ensemble, c'est la faute du chef d'orchestre. Le premier problème, avec l'orchestre gouvernemental, c'est qu'il joue à la fois faux et pas ensemble, quant à son chef il ressemble de plus en plus à l'irascible de Funès à l'Opéra Garnier dans la Grande Vadrouille! Le second problème, c'est  lorsqu'il essaie d'être à l'unisson, après moultes répétitions à l'Elysée, par exemple pour déclarer d'un seul choeur que le fiston était un génie, que son poste ne devait rien à son père et qu'il était élu. Or voilà t'y pas que quelques temps plus tard, le chef d'orchestre reconnaît s'être trompé de partition (reconnaissant du même coup implicitement qu'il téléguidait bien l'opération, ce qu'il niait jusqu'à présent contre toutes évidences!), laissant ses joueurs de flûtes passer pour des c.... On avait commencé avec la Grande Vadrouille, on finit avec la Belle équipe.....sans rire!
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 07:27

DRH

Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu'ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile.
Ils la frottent et un génie s'en échappe.
- "D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun".
L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant :
- " A moi, à moi! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher de profiter de la vie"
Et pouf, l'employée de bureau disparaît.
Le représentant s'avance à son tour
- "A moi, à moi ! Je veux siroter une pina colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves!"
Et pouf, le représentant disparaît.
- " C'est à toi !" dit le génie en regardant le directeur du personnel.
- "Je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la pause déjeuner..."
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 15:42
Un homme entre dans la douche au moment précis ou sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d'entrée :
C'est Laurent, le voisin de palier.
Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il lui lance :
- "Je te donne 800 € immédiatement si tu laisses tomber la serviette qui te couvre".
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette.
Il l'admire à loisir, puis lui tend 800 €.
Un peu éberluée, mais contente de la petite fortune qu'elle vient de se faire en un clin d'oeil, elle remonte dans la salle de bain.
Son mari, encore sous la douche, lui demande :
- "C'était qui ?"
- "C'était Laurent"
- "Super, il t'a rendu les 800 € qu'il me devait ?"
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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 09:55
Tes poubelles débordent  et voilà le Vieux Port revenu à sa soue. La Plaine disparaît sous une montagne de détritus qui tombent en avalanches. Du Panier dont on ne voit plus que l'anse, on aperçoit, perchée sur sa colline, la Bonne Mère qui serre son petit en espérant ainsi le protéger des miasmes. La République est en danger et vit un drôle de tram! Au Paradis c'est l'enfer qui croule sous les bouteilles de Perrier! le Prado est crado, ses bourgeois sont comme des cochons...Visiter les calanques, n'y pensez pas, touristes ou étrangers, en ce moment it is not Goudes du tout. Même la Canebière mousse. La ville sent le Merlan... Attendez donc l'été que tout soit putréfié, ou un coup de balai passé par le Mistral.
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 08:58
Au moment où l'on apprend que les inspecteurs de trois pays (France, Grande-Bretagne, Finlande) mettent en cause les systèmes de sécurité des futurs réacteurs nucléaires de troisième génération, construits par AREVA, voilà ce qu'on peut lire dans le journal "Le Monde" sur l'état actuel du parc nucléaire français géré par EDF:

"Parmi les réacteurs arrêtés, le réacteur numéro un de Fessenheim (Haut-Rhin) fait l'objet d'une visite décennale (contrôles préalables à l'extension de dix ans de la durée de vie du réacteur). Quatre réacteurs sont à l'arrêt pour des incidents : le réacteur numéro trois de Paluel (Seine-Maritime) à la suite d'un départ de feu en salle des machines ; le réacteur numéro deux de Nogent-sur-Seine (Aube) en raison d'un défaut sur un alternateur ; le réacteur numéro un de Civaux (Vienne) à cause du dysfonctionnement d'un moteur électrique placé sur une des vannes de l'enceinte du bâtiment réacteur ; le réacteur numéro trois du Bugey (Ain) après un aléa technique sur un générateur de vapeur.

Treize réacteurs sont à l'arrêt pour rechargement en combustible nucléaire et opérations de maintenance : le réacteur numéro un de Flamanville (Manche), les réacteurs numéros un et six de Gravelines (Nord), le réacteur numéro deux de Paluel, le réacteur numéro deux de Penly (Seine-Maritime), le réacteur numéro deux de Cattenom (Lorraine), le réacteur numéro deux de Fessenheim, le réacteur numéro trois de Chinon (Indre-et-Loire), le réacteur numéro trois du Blayais (Gironde), le réacteur numéro un de Saint-Alban (Isère), le réacteur numéro quatre du Bugey, le réacteur numéro deux du Tricastin (Drôme) et le réacteur numéro deux de Cruas-Meysse (Ardèche). Le réacteur numéro deux de la centrale de Belleville (Cher) fonctionne à 60 % de sa puissance, après l'échauffement d'une pompe située sur le circuit."

 

Ainsi, pour des raisons diverses - manque de maintenance, retard en approvisionnement en uranium, sous-traitance, grèves...- 30% des réacteurs sont à l'arrêt à l'entrée de l'hiver, ce qui contraindra à partir de la mi-novembre EDF à importer de l'électricité alors que d'habitude elle en exporte! Voilà de quoi justifier de prochaines hausses des tarifs d'autant que si EDF n'a pas le temps de s'occuper de son propre parc de centrales, elle investit lourdement dans le nucléaire britannique (accord EDF/ Centrica en juin 2009 pour exploiter huit centrales nucléaires détenues jusque là par British Energy!) histoire sans doute de se vendre au prix fort, son propre courant! 

 

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