Le blog de Axel21

On ne se méfie jamais assez des vendredis 13! Déjà que la Française des Jeux en profite pour vous arnaquer. Mais si c'était que ça. D'abord, celui qui souffre de la phobie de cette date-là souffre de paraskevidékatriaphobie (si, si). Ca crache quand même un peu plus que l'anosognosie de Chirac, non? En fait, le problème du 13, c'est qu'il suit le 12, et le 12, c'est bien. Il y a 12 mois dans l'année, 12 heures le jour et 12 la nuit ; il y a 12 signes du zodiaque, 12 dieux dans l'Olympe, 12 travaux d'Hercule, 12 tribus d'Israël et 12 apôtres de Jésus. C'est y pas beau. Après ça, on se prend le 13 dans la tronche. Alors je vous dis pas pour le vendredi. Vendredi était le nom de Frigga (friday), la déesse de l'amour et de la fertilité dans les tribus nordiques. Lorsque celles-ci se convertirent au Christianisme, Frigga est bannie, envoyée au sommet d'une montagne et considérée comme une sorcière. Depuis, chaque vendredi, la déesse pleine de rancune convoquerait douze sorcières et un diable (ils seraient donc treize!) pour comploter de mauvais tours à jouer au cours de la semaine suivante.

Ben oui, c'est pas de bol pour Sarko, ils l'ont repéré et voilà qu'il commence ses 100 jours par Waterloo. Dire que notre protecteur (que Dieu jette des fleurs odoriférantes sous ses augustes pas) qui jusqu'à présent s'en sortait mieux que les autres, s'est fait piquer son triple A par Standard and Poor's. Poor's? Salauds de pauvres, encore un coup des Anglais.

Les UMPistes ont peur. Peur de perdre leurs rentes de situation si confortables. Peur de leur chef déboussolé et caractériel qui dans une vaine fuite en avant multiplie par bravade les projets hasardeux et suicidaires. Alors voilà les ténors se précipitant vers des circonscriptions réputées faciles, piétinant au passage les corps des militants en place, car il leur faut bien prévoir l'après et ses fins de mois, et à moins de 5000€ par mois, on n'est rien, surtout sans Rolex. Et l'après, suivant Accoyer, ce sera la guerre avec sans doute le marché noir et les tickets de rationnement, la faim peut-être. Un monde, leur monde, s'écroule. Après eux sera le chaos ! Tiens, c'est ce que tous les dictateurs en puissance et en partance disent, de Mobutu à Ben Ali en passant par Gbagbo et même de Gaulle qui en eut le goût dans la bouche. Alors, ils distillent la peur, ils insinuent, ils insultent, ils aboient, mais s'ils aboient, c'est de peur. Oui, leurs postes et leurs privilèges sont menacés et ils savent bien que ces nantis qu'ils ont protégés pour des valises et un peu de considération, dès qu'ils sentiront le vent tourner, les laisseront tomber sans état d'âme, prêts à composer avec leurs successeurs.

"Quelle estime pourrions-nous avoir de nous-mêmes si nous étions incapables de traiter dignement nos parents, incapables de les aider à vivre pleinement jusqu'à la fin de leurs jours, à vivre, pas seulement à survivre ? Comment pourrions-nous alors, quand, à notre tour, nous serons devenus fragiles et vulnérables, comment à ce moment là après avoir oublié nos parents, nous pourrions demander l'aide et l'attention de nos enfants ? C'est cela qui est en cause. Ceux qui auraient abandonné leurs parents ne seraient pas les mieux placés pour demander à leur tour à leurs enfants de ne pas leur faire à eux, ce qu'ils n'ont pas hésité à faire à leurs parents. Nous ne pouvons pas laisser les choses en l'état et nous ne les laisserons pas en l'état.

Donc je n'attendrai pas. Attendre encore serait une faute morale impardonnable, ce serait refuser de regarder la réalité en face, ce serait refuser d'assumer mes responsabilités. Pourquoi refuser d'assumer ses responsabilités ? Parce que c'est difficile ? Parce que l'année prochaine il y aura des élections présidentielles ? Mais qui pourrait comprendre que l'on ne s'attaque pas à un problème grave parce qu'il est difficile ? Qui pourrait accepter que l'on s'arrête d'agir, de réformer un an et demi avant la fin d'un quinquennat ?

Qui peut croire que j'ai été élu pour cela ?
Qui peut penser que c'est ce que les Français attendent ?
Qui peut penser que les Français préfèrent l'immobilisme au risque d'une réforme dont ils sont au fond d'eux-mêmes absolument convaincus qu'elle est nécessaire ?"

DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

La dépendance, débat national

Palais d'Iéna - Mardi 8 février 2011

Malheureusement, la terre est ronde et elle tourne. Jules Vernes mettait 80 jours, Loïc Peyron 45 pour en faire le tour. Alors? Est-ce qu'elle rétrécit, déjà qu'elle se réchauffe? Est-ce qu'on en a fait le tour? Jusqu'où saura-t-elle nourrir une population qui croît et se multiplie conformément aux instructions? Malheureusement Dieu n'est qu'une invention des hommes.

En passant par la Lorraine avec ses gros sabots, NS président aurait été plus inspiré de visiter la colline de Sion, qui tient sa réputations de barrés, un peu comme ses conseillers (celle-là elle est pour les initiés). Au lieu de ça, le voilà à la pêche aux voix à Domrémy sans craindre l'affront national : son faible c'est de vouloir ramoner les bergères. Mais parfois, la réponse de la bergère au berger laisse sans voix. Elle lui aurait fait dire que ce n'est pas parce que l'on est carbonisé que l'on devient un Saint. A force de vouloir des cendres dans les sondages, on va devoir l'appeler le petit tisonnier.